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179 - Les trois lignes

J’ai entendu au deuxième jour de Pessakh (Pâque), 23 Avril 1951

Il y a la question des trois lignes et la question d’Israël tenant le corps du Roi. Il y a la question de l’exil en Égypte, où le peuple d’Israël devait descendre en Égypte, et la question de la sortie d’Égypte. Et il y a la question de « celui qui va épouser une femme, qu’il amène avec lui un ignorant. » Et il y a la question qu’Abraham a posée : « Comment saurai-je que je vais en hériter ? Et le Créateur lui répondit : Sache bien que ta postérité sera étrangère dans un pays qui n’est pas le sien, on les opprimera pendant quatre cents ans, et après cela, ils sortiront avec de grandes richesses. » Il y a la question de GAR, la question de VAK et la question de VAK de GAR.

La Pensée de la Création était de faire plaisir à Ses créatures, et le Tsimtsoum [restriction] et le Massakh [écran] n’ont été que pour éviter le pain de la honte. De là s’étend le lieu du travail et de là, s’étendent les trois lignes.

La première ligne est la droite, considérée comme VAK sans Rosh [tête], considérés comme « foi ».

La deuxième ligne est considérée la gauche, l’atteinte. Les deux se disputent, puisque la foi est en contradiction avec l’atteinte et l’atteinte est en contradiction avec la foi.

Ensuite, il y a la ligne médiane, VAK de GAR, ou Hokhma et Hassadim, ou la ligne droite et la ligne gauche sont intégrées l’une dans l’autre. C’est-à-dire qu’il arrive à l’atteinte en fonction de la foi. C’est-à-dire que dans la mesure où il a la foi, il reçoit la même mesure d’atteinte.

Et là où il n’a pas la foi, il n’attire pas l’atteinte pour la compléter, mais il pèse tout le temps les lignes, pour que l’une ne prévale pas sur l’autre. Et GAR s’appelle (qui apparaît devant lui) l’atteinte sans la foi. C’est ce qu’il appelle « le travail des Goyim [nations/gentils/non-juifs] ». Et le travail d’Israël est la foi, où l’atteinte est inclue. C’est ce qu’il appelle « le corps du Roi », qui signifie la foi et l’atteinte.

Abraham est appelé « le patriarche de la foi », Hassadim. Alors il savait que toute personne qui veut se rapprocher du Créateur doit d’abord accepter la « droite », c’est-à-dire la foi. Mais la foi est en contradiction avec l’atteinte. Alors comment peuvent-ils attirer l’atteinte quand ils n’ont pas les récipients pour cela ? C’est pourquoi Il lui a dit : « ta postérité sera étrangère dans un pays qui n’est pas le sien. » C’est le sens de « Ils se sont mêlés aux nations et ont imité leurs façons de faire », c’est-à-dire qu’ils seront sous la domination des nations, qu’eux aussi seront sous leur domination et attireront GAR de Hokhma.

C’est le sens de l’exil en Égypte, qu’Israël aussi a étendu GAR de Hokhma. Et c’est son exil, lorsque les ténèbres se sont étendues. L’exode d’Égypte s’est fait par la plaie des premiers-nés. Les premiers-nés se rapportent à GAR de Hokhma, car le Seigneur a frappé les premiers-nés d’Égypte. C’est le sens du sang de Pessakh et le sang de la circoncision, et c’est ce qui est écrit dans le Zohar (Emor, 43) : « Pendant que le Créateur tuait les premiers-nés d’Égypte [...], en même temps Israël entraient dans l’alliance de la lettre sacrée, ils se sont circoncis et se sont unis en l’assemblée d’Israël. »

La ligne gauche est appelée « prépuce », car elle bloque les lumières. Ainsi, quand Il tuait les premiers-nés, ce qui signifie l’annulation de GAR, Israël en bas se faisaient circoncire, ce qui signifie couper le prépuce. C’est ce qu’il appelle Din de Dekhoura, qui bloque les lumières. Ainsi, grâce à la circoncision avec un scalpel, qui est en fer, appelé Dinim de Noukva les Dinim de Dekhoura sont annulés. Et puis VAK de Hokhma s’étend à eux.

Cela signifie qu’au début il faut attirer la perfection, c’est-à-dire GAR de Hokhma. Il est impossible d’attirer un demi-degré. Et cela doit passer expressément par les Égyptiens, et c’est ce qu’il appelle « l’exil », où les Juifs, aussi, doivent être sous leur domination. Ensuite, par l’exode d’Égypte, qui signifie la correction du Massakh de Hirik, ils sortent de leur domination, c’est-à-dire que les Égyptiens eux-mêmes crient : « Levez-vous et partez ».

Et c’est « Moi et pas un messager ». « Moi » signifie Malkhout, dans le sens de Manoula [serrure], qui annule GAR, par lequel il y a l’inclusion de la gauche dans la droite et de la droite dans la gauche.

Et c’est « Celui qui veut épouser une femme », qui signifie Hokhma, qui est appelée « gauche ». « Qu’il amène un ignorant avec lui » parce qu’il est dans l’état de « droite », qui est la foi et il veut l’atteinte Ainsi, précisément avec un ignorant il peut tirer Hokhma, car il a la repentance, mais seulement pour l’atteinte, pas pour la foi.

« Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, de mes mains de la myrrhe a coulé, de la myrrhe onctueuse a goutté de mes doigts jusque sur la poignée de la serrure. » Myrrhe signifie « Il ne cachera plus ceux qui t’enseignent, tu verras de tes yeux les maîtres qui t’instruisent. »

Et « mes mains », c’est l’atteinte. Et les doigts, c’est voir, comme dans « chacun montre du doigt, en disant : c’est notre Dieu. » « La poignée de la serrure » se réfère à Manoula.

 

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