La confiance est l’habit de lumière qui s’appelle la vie. Il existe une règle qui dit qu’il n’y a pas de lumière sans récipient. Il se trouve que la lumière, nommée lumière de la vie, ne peut se revêtir, mais qu’elle est obligée de se revêtir dans un certain récipient. Le récipient dans laquelle la lumière de la vie se revêt s’appelle en général la « confiance ». Cela signifie qu’il voit qu’il peut tout faire, peu importe la difficulté.
Ainsi, la lumière est ressentie et reconnue dans le récipient de la confiance. C’est en fonction de cela que l’on mesure sa vie ; d’après le degré de confiance qui y apparaît et par la confiance qu’il possède, l’homme peut mesurer la grandeur de la vie.
C’est ainsi qu’il peut voir que chaque fois que son niveau de vie est élevé la confiance l’éclaire, et rien ne peut venir le gêner pour obtenir ce qu’il veut. Il en est ainsi parce que la lumière de la vie, qui est une force d’en-haut, l’éclaire. Il possède alors des forces surhumaines pour agir, car la lumière supérieure n’est pas limitée comme le sont les forces humaines.
Cependant, lorsque la lumière de la vie le quitte, c’est-à-dire quand il est descendu de son précédent niveau de vie, alors il devient savant et chercheur. Il commence à considérer l’utilité de chaque chose – si cela vaut la peine de la faire ou non –, il se calme, n’est plus pétillant ni brûlant comme avant d’avoir commencé à descendre de son niveau de vie.
Mais l’homme ne possède pas l’intelligence pour se dire que toute la sagesse et la clairvoyance avec laquelle il réfléchit maintenant à toute chose vient du fait qu’il a perdu le souffle de vie qu’il avait. Il pense qu’il est devenu intelligent, pas comme il était avant qu’il ne perde la lumière de vie. Auparavant, il était impulsif comme le sont les gens téméraires.
Cependant, il doit savoir que toute la sagesse qu’il détient maintenant lui vient du fait qu’il a perdu tout le souffle de vie qu’il possédait avant. La lumière de vie que le Créateur lui avait alors donnée était le baromètre de tous ses actes, mais désormais, il est en phase descendante ; c’est pourquoi la Sitra Akhra [l’autre côté] a la force de venir à lui avec tous ses « justes arguments ». À cela un conseil : l’homme doit se dire : « Maintenant, je ne peux pas discuter ni argumenter avec mon corps ». Mais il doit se dire : « Maintenant, je suis mort et j’attends la résurrection ».
Il doit commencer à travailler au-dessus de la raison en disant à son corps : tout ce que tu dis est vrai, et au niveau de la raison, je n’ai rien à te répondre mais j’espère travailler à nouveau, et j’accepte désormais la Torah et les Mitsvot [Commandements] et je deviens prosélyte, comme les sages ont dit : « Le prosélyte qui se convertit est comme un petit qui vient de naître », et maintenant j’attends le Salut du Seigneur et il est évident qu’Il m’aidera et je vais reprendre le chemin de Kedousha [sainteté]. Et lorsque je posséderai la force de Kedousha, alors je pourrai te répondre.
Mais entre-temps, je suis obligé d’aller au-dessus de la raison, car il me manque encore le savoir de Kedousha. Ainsi, tu peux vaincre par ton intelligence, et moi je ne peux rien faire, sauf croire qu’en ce qu’ont dit les sages – que je dois observer la Torah et les Mitsvot avec la foi au-dessus de la raison. Je dois certainement croire que grâce à la force de la foi, nous serons récompensés de l’aide des Cieux, comme les sages ont dit : « Celui qui vient se purifier est aidé ».