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436- La grandeur d’un homme dépend de la mesure de sa foi dans le futur

 

 

Article n°9, 1986-87

 

Il est écrit dans le Zohar (BeShalakh [Quant Pharaon envoya], p64 et dans le commentaire du Soulam, Item 216), " ‘Ensuite Moïse devra...chanter.’ Il aurait dû être dit ‘chanta’. Et il est répondu, mais cette chose dépend du futur, qu’il compléta pour ce lien et compléta pour le futur, quand Israël loua cette chanson dans le futur. ‘Cette chanson’ est dans sa forme féminine, mais il aurait dû être dit ‘Ce chant’ dans une forme masculine. Et il est répondu, ‘Cette chanson est que la reine loue le Roi’. Rabbi Yéhouda dit, ‘Ainsi, c’est la chanson de la reine au Roi, alors pourquoi est-il dit ‘Moïse et les enfants d’Israël’ ? Après tout, la reine aurait dû être celle qui loue’. Il est répondu, heureux sont Moïse et Israël, car il savent comment louer correctement le Roi pour la reine. "

 Nous devons comprendre la réponse qu’il donne à propos de ce qu’il est écrit au futur, que cela se réfère au futur. Qu’est-ce que cela vient nous apprendre dans le travail ? Nous devrions aussi comprendre la réponse qu’il donne sur pourquoi il est écrit " chanson " au féminin, qui interprète l’intention de Malkhout, c’est-à-dire que Malkhout loue le Roi, à propos de laquelle Rabbi Yéhouda posa la question. Ainsi si son intention est Malkhout, pourquoi est-il dit " Moïse et les enfants d’Israël " ? Pour cette raison, il doit interpréter son intention comme étant pour Moïse et les enfants d’Israël qui savent comment louer le Roi pour Malkhout. Nous devrions aussi comprendre le sens de Moïse et des enfants d’Israël obligés de louer le Roi pour Malkhout, et pourquoi ils ne sont pas obligés de louer le Roi pour eux-mêmes, mais pour Malkhout.

 Il est connu que Moïse est appelé le " berger fidèle ". Baal HaSoulam interpréta que Moïse fournissait au peuple d’Israël la foi, et foi est appelée Malkhout [royauté]. En d’autres mots, il instilla la crainte des cieux, appelée " royaume des cieux ", au sein du peuple d’Israël. C’est pourquoi Moïse est appelé " le berger fidèle ", après la foi. Il est écrit à propos de cela " Et il crurent au Seigneur et en son serviteur Moïse ", c’est-à-dire du fait que Moïse avait instillé en eux la foi dans le Créateur.

 Il est connu que l’homme ne peut pas vivre de la négativité, mais de la positivité. Il en est ainsi parce que " provision " se réfère à ce qu’un homme reçoive et prenne du plaisir à recevoir. Cela nous vient du but de la création, appelé " Son désir de faire du bien à Ses créations ". Par conséquent, un homme doit recevoir délices et plaisirs afin d’avoir quelque chose pour réjouir son corps. Ceci est appelé " positivité ", c’est-à-dire une satisfaction, un remplissage. Et avec cette satisfaction il remplit ses besoins.

 Mais l’homme a aussi besoin d’un manque. Autrement, il n’y a pas de place où la lumière peut entrer. Un manque est appelé " Kli " [réceptacle]. Cela veut dire que s’il n’a pas de Kélim, il ne peut rien recevoir. Un manque est appelé " un désir ", c’est-à-dire, qu’il a un désir pour quelque chose et il sent qu’il lui manque cette chose et souhaite satisfaire le besoin. Selon la mesure qu’il ressent son absence et selon la mesure avec laquelle il a besoin de satisfaire son besoin, ainsi est la mesure de son manque. En d’autres mots, un grand manque ou un petit manque dépend de la nature de la mesure de la sensation de nécessité de l’homme à satisfaire ce besoin.

 Cela veut dire que si une personne vient à sentir qu’il lui manque quelque chose, et il ressent cette sensation dans chacun de ses organes, et pourtant il n’a pas un fort désir de satisfaire son besoin, il y a beaucoup de causes pour lesquelles il n’a pas un si grand désir de satisfaire son besoin.

 

     

  1. Il a dit à ses amis ce dont il avait besoin et en ressent la nécessité. Cependant les amis lui font voir que ce dont il a besoin est inatteignable. Ainsi ses amis l’influencent avec leur point de vue qu’il doit accepter sa situation. Ils ont affaibli sa force de se surpasser afin de franchir tous les obstacles qui seraient sur le chemin pour l’obtention de ce qu’il veut. En conséquence, le besoin et le désir ardent s’affaiblissent aussi, puisqu’il voit qu’il n’obtiendra pas ce qu’il veut. Pour cette raison, c’est-à-dire parce qu’il voit qu’il est complètement impossible qu’il satisfasse son désir, c’est la raison pour laquelle il n’atteint pas son but – cela lui cause de baisser ces besoins. Il s’avère que le grand désir s’est réduit à cause du désespoir.
  2.  

     

  3. Parfois il ne dit même pas à ses amis ce qu’il veut ; il entend seulement ses amis qui parlent entre eux. Et il a entendu qu’ils ont déjà abandonné, et cela l’affecte aussi. En d’autres mots, leur désespoir l’affecte et il perd l’enthousiasme qu’il avait pour accomplir la Dvékout [adhésion] aussi vite que possible. Ainsi, il perd cette volonté.
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  5. Et parfois, il pense pour lui-même, sans aucune calomnie de l’extérieur, mais il voit que chaque fois qu’il veut se rapprocher de la Kédousha [sainteté], quand il commence à analyser, il réalise l’opposé, qu’il est en train de régresser au lieu d’avancer. Et cela lui cause de perdre la force pour le travail.
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Il s’avère qu’ensuite il s’écroule sous la charge parce qu’il n’a rien d’où il pourrait recevoir de la nourriture parce qu’il ne voit que la négativité et les ténèbres. Ainsi, il perd l’esprit de vie qu’il avait quand il avait apparemment quelques moyens d’existence, appelé " résurrection de son âme ". Et maintenant, il se sent spirituellement mort, c’est-à-dire qu’il ne peut faire aucun mouvement dans le travail, comme s’il vraiment était mort.

 Cela veut dire que même si maintenant il voit la vérité, c’est-à-dire la reconnaissance du mal, c’est négatif, et de cela l’homme ne peut recevoir aucun moyen d’existence, puisque l’approvisionnement du corps vient spécifiquement de la positivité. De ce fait, l’homme doit marcher sur la ligne droite pour deux raisons : 1) pour empêcher ses désirs de s’affaiblir quand il entend la calomnie ; 2) pour recevoir de la vitalité, qui est spécifiquement de la positivité, c’est-à-dire qu’il s’agit là d’une chose importante et qu’il y a là une question de complétude.

 Cependant, il est difficile de comprendre comment lorsqu’il critique le travail qui lui ait donné et qu’il voit cette vérité – qu’il est immergé dans l’amour propre – et il voit que c’est la vérité, comment peut-il marcher sur la ligne droite, qui est appelé " complétude " ? Après tout, aussi loin qu’il puisse voir, quand il juge honnêtement, c’est un mensonge complet.

 Il est connu que le général et le particulier sont égaux. Cela veut dire que l’individu suit le même ordre que celui qui s’applique à la collectivité. En ce qui concerne la collectivité, il nous a été donné de croire à la venue du messie (dans la prière, " Je crois "), " Je crois à la venue du messie. Et même si il s’attarde, j’attends toujours sa venue. "

 De ce fait, l’homme ne doit pas abandonner et dire, " Je vois que je suis incapable d’atteindre la Dvékout [adhésion] avec le Créateur ". Il est considéré qu’il sort de l’exil – dans les nations du mondes appelées " amour-propre " – et qu’il vient sous l’autorité de la Kédousha [sainteté], et qu’il viendra pour corriger la racine de son âme et adhérer à la Vie des vies.

 Il s’ensuit que s’il croit à la rédemption en général, qu’Il viendra, il devrait croire que la rédemption viendra en particulier. De ce fait, l’homme devrait recevoir la complétude pour lui-même par rapport au futur d’une manière qu’il puisse se représenter, pour lui-même, la mesure de bonté, plaisir et joie qu’il recevra lorsqu’il recevra la satisfaction de tous ses besoins. Et cela lui donne une satisfaction émotionnelle et de l’énergie pour le travail afin d’obtenir le but qu’il espère atteindre.

 Il s’avère que d’abord l’homme doit se représenter ce qu’il espère, ce qui le rendrait heureux et joyeux s’il obtenait ce à quoi il s’attend. Cependant, tout d’abord l’homme devrait connaître parfaitement le but qu’il veut atteindre. Et s’il ne prête pas une attention particulière ou bien n’examine pas minutieusement ce qu’il attend de la vie, c’est-à-dire qu’il devrait se dire " Maintenant j’ai décidé de ce que je veux, après l’analyse de la joie qui peut être obtenue dans le monde ".

 S’il a l’opportunité de l’obtenir, alors il aura la force et la sagesse de dire " Maintenant je peux remercier le Créateur d’avoir fait Son monde ". C’est juste que maintenant il peut dire de tout son cœur, " Béni soit Celui qui dit ‘Que le monde soit’, puisque je ressens délices et plaisirs, cela vaut la peine pour moi et toutes les créations qui ont été créées de recevoir délices et plaisirs que j’ai reçu du but de la création, appelé ‘Son désir de faire du bien à Ses créatures’ ".

 Et même s’il est encore loin d’atteindre le but, s’il sait néanmoins avec certitude ce qu’il peut recevoir dans sa future joie, c’est comme il est écrit (Avot, chapitre 6), " Rabbi Meir dit ‘Quiconque s’engage dans la Torah Lishma [En Son nom] est récompensé par de grandes et nombreuses choses. De plus le monde entier est digne d’intérêt pour lui. Il est laissé dans les secrets de la Torah et devient comme une source éternelle. "

 Et quand il fait attention à cela – à ce qu’il peut accomplir – c’est-à-dire quand il sent l’importance du but et qu’il se représente le bonheur qu’il accomplira, la joie et le contentement, qu’il aura quand il l’aura atteint, sont inimaginables.

 Ainsi, selon la mesure avec laquelle il croit en l’importance du but, et selon la mesure qu’il croit que " Même s’il est retardé j’attends toujours sa venue " il peut recevoir le remplissage de la lumière de la vie du futur but. Il est connu qu’il y a la lumière intérieure et la lumière environnante. Baal HaSoulam donna une fois une interprétation de la lumière intérieure comme se référant à ce que l’homme reçoit dans le présent, et la lumière environnante comme la lumière qui est destinée à briller mais qu’il n’a pas encore atteinte. Cependant la lumière environnante brille aussi dans le présent selon la mesure de confiance qu’il l’atteindra.

 Il a dit que c’est comme une personne qui ramena de la marchandise du marché. Et puisque beaucoup de gens ont amené cette marchandise au marché elle a perdu de la valeur, et ainsi tous les marchands voulaient vendre la marchandise à n’importe quel prix. Mais il n’y avait aucun acheteur parce que tout le monde avait peur d’acheter, peut-être perdrait-elle encore de la valeur.

 Ensuite un homme acheta toute la marchandise pour un prix très bas. Quand il revint à la maison et leur parla de ce qui était arrivé au marché, ils rirent tous de lui : " Qu’as-tu fais ? Bien sûr tous les marchands voulaient vendre la marchandise qu’ils avaient en stock. Cela ne fera que rendre tout moins cher, et comme résultat, tu vas perdre tout ton argent ".

 Mais il insistait, disant, " Maintenant je suis plus heureux que jamais puisque je vais tirer des bénéfices de cette marchandise et pas comme précédemment, quand j’ai su que je pourrais faire vingt pour cent de bénéfice sur la marchandise. Au lieu de cela, je vais faire cinq cent pour cent de bénéfice. Cependant je ne vais pas vendre maintenant. Je vais la mettre en stock et je l’amènerai au marché dans trois ans, parce qu’alors cette marchandise ne sera pas trouvée dans le pays, et j’en obtiendrai le prix que je veux. " Il s’avère que s’il calcule combien il a gagné dans le présent, c’est-à-dire cette année, alors il n’a rien. C’est considéré qu’il n’a rien dans le présent avec quoi être heureux.

 Mais ceci est une allégorie pour la lumière intérieure qui brille au présent. Mais la lumière environnante, appelée " lumière qui brille spécifiquement dans le futur ", elle brille pour lui aussi dans le présent, selon la mesure de sa croyance que dans le futur il recevra la récompense complète de ce qu’il espère. Et ensuite sa joie sera complète. Et maintenant il reçoit la joie et l’entrain du fait qu’il recevra dans le futur.

 Cela explique l’allégorie ci-dessus, que ce marchant, que tout le monde ridiculisait pour l’achat de la marchandise du marché précisément quand cela était hors de propos, quand personne ne voulait l’acheter. Pourtant il l’acheta alors que les autres la laissaient parce qu’elle n’en valait pas le coup, et maintenant il se réjouit parce qu’il est sûr que dans trois ans, cette marchandise ne sera trouvée nul part, et alors il sera riche, et ainsi il se réjouit au présent de ce qu’il se passera dans le futur.

 Il suit que selon la mesure avec laquelle il croit que cela lui arrivera – et ne se désespère pas à propos du futur – comme il est écrit " Même s’il s’attarde, j’attendrai toujours sa venue " il peux se réjouir dans le présent de ce qui arrivera dans le futur.

 Ainsi, quand il est dit à un homme que même s’il marchait sur la ligne gauche – c’est-à-dire critiquer et voir qu’il est dans une complète bassesse – et il voit cette vérité, puisqu’il ne souhaite pas se décevoir lui-même et justifier ses actions et pensées, mais recherche la vérité et ne s’inquiète pas si la vérité est amère, mais il souhaite atteindre le but pour lequel il est né, mais à cause de cette vérité il ne peut plus continuer à vivre puisqu’il est impossible de vivre sans plaisir, appelé " vitalité " et " vie ". Et en vivant, il est impossible de vivre pour travailler et atteindre le but ; et pour cette raison, il peut ainsi passer à la ligne droite, appelée " complétude ".

 Cependant, cette complétude – de laquelle il reçoit l’entrain qui nourrit son corps – devrait être construite sur la base de la vérité. Et cela amène la question " Comment peut-il recevoir la complétude quand il voit la vérité – qu’il est dans l’état le plus bas, immergé dans l’amour-propre de la tête aux pieds et sans une étincelle de don sans réserve ? "

 A cela il devrait dire " Tout ce que je vois est vérité. Cependant, il en est ainsi selon la perspective de la lumière intérieure ". Cela veut dire que dans le présent, il est en bassesse et n’a rien de quoi recevoir joie et vie. Mais en ce qui concerne la lumière environnante, qui est le futur, il croit " Même s’il s’attarde, j’attendrai toujours sa venue ".

 Il s’avère que par la lumière environnante qui brille par rapport au futur, il peut l’attirer afin qu’elle brille dans le présent. Et selon la mesure de la foi et de la confiance qu’il a dans la venue du messie à un niveau personnel, il peut retirer de la vitalité et de la joie afin que cela brille dans le présent.

 Il suit que maintenant qu’il marche sur la ligne droite pour recevoir la complétude, c’est la réelle vérité, puisque la lumière environnante brille dans le présent. Et par ailleurs, il s’agit d’un chemin de vérité et puisque par cela il croit à la venue du messie à un niveau personnel, c’est un grand remède que par le commandement de la foi, le futur se rapprochera du présent en lui. Cela veut dire que la lumière environnante sera interne et cela est considéré comme la lumière s’habillant dans le présent. C’est appelé " l’environnante deviendra interne ".

 Ainsi, de là – c’est-à-dire depuis la foi, depuis le fait de croire qu’à la fin il atteindra le but, même si la raison lui montre chaque foi qu’il recule par rapport au but et qu’il n’avance pas – il surpasse et va au-delà de la raison. Et ensuite la foi s’accumule chaque fois sous la forme de " chaque sous rejoint en grande quantité ", jusqu’à ce qu’il soit récompensé avec une foi permanente complète, qui est l’obtention de la lumière de Hassadim dans l’illumination de Hokhma comme c’est écrit dans le commentaire du Soulam.

 Maintenant nous pouvons comprendre ce que nous avons demandé à propos de pourquoi le Zohar explique que c’est pourquoi il est écrit " devra ... chanter " au futur. Par cela, il suggère qu’Israël sont destinés à louer cette chanson dans le futur. Qu’est-ce que cela vient nous apprendre pour le travail ? En ce qui concerne le travail, nous devrions savoir ce que nous avons maintenant, dans le présent, et ce que nous devons faire. Ainsi, que pouvons-nous apprendre de l’avenir ?

 Comme nous l’avons expliqué, nous devons marcher sur la ligne droite, qui est complétude, et recevoir d’elle la vitalité, parce qu’il est impossible de vivre de la négativité. De ce fait, il y a un conseil de sentir la complétude de ce qui sera dans le futur. C’est le sens de ce que les sages ont dit " Chanson dans le futur ". En d’autres mots, maintenant – dans le présent – ils chantent à propos de ce qu’ils vont recevoir dans le futur. Cela veut dire que selon la mesure qu’ils se représentent les délices et plaisirs qu’ils vont recevoir dans le futur, ils peuvent les sentir dans le présent, à condition qu’ils aient foi dans le futur, c’est-à-dire que dans le futur tout le monde sera corrigé.

 C’est une chose pour laquelle l’homme peut être déjà reconnaissant dans le présent, selon la mesure qu’il sent, ainsi est la mesure de la louange qu’il peut donner au présent. Et en plus de recevoir la vie dans le présent de la positivité, il gagne du but en général étant important pour lui parce qu’il doit se représenter pour lui-même ce que sont les délices et plaisirs et ce qui est en stock pour les créatures pour qu’elles reçoivent.

 Et chaque fois qu’il contemple la question, chaque fois, il voit graduellement un petit peu plus de ce qu’il peut recevoir dans le futur, c’est-à-dire ce qui a été préparé pour nous par le but de la création. Et même s’il voit que dans son état actuel, il est très éloigné du but, cela dépend de la mesure de sa foi dans le but, comme dans l’exemple de l’allégorie ci-dessus. Cela suit la loi, " Tout ce qui est sûr d’être collecté est considéré comme collecté " (Yévamot, 38).

 Avec ce qui est ci-dessus, nous pouvons comprendre ce que le Zohar explique – que la raison pour laquelle c’est écrit " Devra ... chanter ", au futur, est pour suggéré qu’Israël sont destinés à louer la chanson dans le futur. Il en est ainsi parce que nous devons savoir que nous pouvons recevoir joie et vitalité au présent de ce qui sera dans le futur. Par cela, nous pouvons chanter dans le présent comme si maintenant nous recevions tous les délices et plaisirs.

 C’est appelé que nous pouvons recevoir l’illumination de l’environnante. En d’autres mots, l’environnante brille dans l’intériorité de loin, c’est-à-dire que même si un homme est loin d’obtenir délices et plaisirs, il peut toujours attiré l’illumination de l’environnante dans le présent.

 Maintenant nous pourrons expliqué ce que nous avons demandé à propos du Zohar qui explique ce qu’il écrit " Cette chanson " dans sa forme féminine [en hébreu]. Il en est ainsi parce que Moïse et Israël savent comment louer correctement le Roi pour la reine. Et nous avons demander pourquoi Moïse et Israël ne louent pas le Roi pour eux-mêmes ?

 D’abord nous devons comprendre la question d’avoir à louer le Roi. Dans la corporalité, nous comprenons qu’une chair et un sang de roi ont besoin d’honneurs pour être respectés. Il reçoit de la joie des louange qu’il lui donnent. Mais en ce qui concerne le Créateur, pourquoi a-t-Il besoin que nous le louions et que nous chantions devant lui chants et chansons ?

 Il est un loi connue que tout ce que nous disons en ce qui concerne le Créateur est seulement selon " Par Tes actions nous Te connaissons ". Cependant, il n’y a pas d’atteinte en Lui, Lui-même, quelle qu’elle soit. Mais plutôt, tout ce dont nous parlons se réfère à l’atteinte des inférieurs. C’est la raison pour laquelle l’homme doit louer le Créateur, car par cela, l’homme peut mesurer et assumer la grandeur et l’importance du don que le Créateur lui donne. Selon cette mesure, il peut tester la mesure de l’importance et de la grandeur du Roi qu’il ressent.

 

 Le but de la création est de faire le bien à Ses créations, c’est-à-dire que les créatures se réjouissent de Lui. Et par la mesure de la grandeur du Donneur, il y a du sens et du plaisir au don, qu’ils Lui donnent afin de se réjouir. Et lorsque quelqu’un essaie de remercier, il a déjà raison de considérer et d’examiner le don : ce qu’il a reçu et de qui il a reçu, c’est-à-dire la grandeur du don et la grandeur du donneur.

 Il suit que la gratitude de l’homme ne devrait pas être parce que le supérieur s’en réjouit mais afin que l’inférieur s’en réjouisse. Autrement, c’est similaire à l’allégorie que le Baal HaSoulam a donné du verset, " Celui qui n’a pas pris Mon nom en vain ".

 Il demanda ce que veut dire qu’une personne prend en vain ? Est-ce que cela veut dire qu’il lui a été donné une âme d’en haut en vain ? Il a dit que c’était similaire à un enfant à qui il était donné un sac rempli de sous en or, et qui se réjouit des sous parce qu’ils sont beaux à regarder et parce qu’il aime les regarder. Mais l’enfant est incapable d’évaluer la valeur des sous en or.

 De cela nous pouvons comprendre que la gratitude et la louange que nous donnons au Créateur sont seulement au bénéfice des créatures, c’est-à-dire que nous avons quelque chose avec laquelle louer le Créateur. Cela veut dire que lorsque l’homme essaie de remercier le Créateur, c’est le moment où il est capable de sentir l’importance du cadeau, et l’importance du donneur du cadeau. Et pour cette raison ce à quoi l’homme devrait faire attention est la louange qu’il donne au Roi. Cela lui permet qu’on lui donne de nouveau à chaque fois. Sinon, s’il ne peut apprécier le cadeau du Roi, on ne peut plus rien lui donner parce qu’il tombe sous la domination de " Qui est le fou ? Celui qui perd ce qu’on lui donne " (Hagigah, 4a).

 Et quelle est la raison pour laquelle un fou perd ce qu’on lui donne ? C’est simple : il est un fou. Il n’apprécie pas l’importance de la question, ainsi il ne prête pas attention à préserver le cadeau qui lui a été donné. Pour cette raison, la mesure de l’importance du cadeau est sa garde du cadeau. Ainsi, il est dans un état d’ascension constante parce qu’il est évident qu’il ne perd pas ce qui lui est donné, car il l’apprécie.

 Il suit de ce qui a été dit ci-dessus que l’homme peut avoir de nombreuses descentes parce qu’il n’apprécie pas le cadeau du Roi. En d’autres mots, il ne peut pas apprécier la mesure de l’importance de la proximité – qu’il lui a été donnés d’en haut un désir et une pensée que cela vaut la peine d’être un serviteur du Créateur.

 Et puisqu’il n’a pas apprécié l’importance de la question, c’est-à-dire l’appel qu’il lui a été fait – d’entrer et de servir le Roi – il peut même être corrompu, s’il sert le Roi sans savoir comment se garder d’entacher quelque chose. Dans cette état une personne est renvoyée dans un endroit d’ordures et de déchets.

 Dans cet état il se nourrit des mêmes déchets que les chats et le chiens recherchent pour se nourrir et lui, aussi, cherche des provisions pour son corps dans ce lieu. Il ne voit pas qu’il peut trouver l’approvisionnement ailleurs. C’est-à-dire, pendant la descente, ces choses qu’ils disaient être des déchets et ne pas être dignes d’être de la nourriture pour les humains – mais uniquement pour les animaux – lui-même chasse cette provision et n’a aucun désir pour de la nourriture humaine parce qu’il la trouve sans goût.

 Pour cette raison, la stabilité des états d’ascension dépendent principalement de l’importance de la question. C’est pourquoi cela dépend principalement de la gratitude qu’il donne d’être accepté d’en haut. Il en est ainsi parce les louanges elles-mêmes qu’il donne au Créateur accroissent Son importance et Son estime. C’est pourquoi il nous est commandé de penser très sérieusement à la louange.

 

Il y a trois discernements en ce qui concerne les louanges :

 

     

  1. La mesure de la louange. Cela veut dire que l’importance du don est selon la mesure de louange et de gratitude qu’il donne pour le cadeau.
  2.  

     

  3. La grandeur du donneur, c’est-à-dire si le donneur est une personne importante. Par exemple, si le roi donne un présent à quelqu’un, le cadeau peut être très petit mais il n’en reste pas moins important. En d’autres mots, la mesure de louange et de gratitude ne prend pas en compte la grandeur du cadeau, mais plutôt la mesure de la grandeur du donneur. Ainsi, il sera plus reconnaissant que l’autre, qui ne reconnaît pas l’importance du donneur selon la même mesure.
  4.  

     

  5. La grandeur du donneur, sans considération pour le fait qu’il donne ou non. Parfois, le roi est si important aux yeux d’un homme que cette personne a un tel désir de parler au roi, pas parce qu’il souhaite lui parler afin que le roi lui donne quelque chose. Il ne veut rien mais tout son plaisir est d’avoir le privilège de parler au roi.
  6.  

     

     

     

Cependant, il est impoli de venir au roi sans requête, ainsi il recherche une requête que le roi pourra accorder. En d’autres mots, il dit qu’il veut venir au roi pour que le roi lui donne quelque chose mais en vérité, il dit qu’il veut que le roi ne lui donne quelque chose que de l’extérieur. Dans son cœur, il ne veut rien du Créateur. Juste avoir la capacité de parler au roi et c’est suffisant pour lui et cela lui importe peu si le roi lui a donné quelque chose ou non.

 

 

Quand les gens voient de l’extérieur qu’il n’a rien reçu du roi, et le regardent alors qu’il marche réjoui à l’extérieur de la maison du roi, heureux, et se sentant en exaltation, ils rient de lui. Ils lui disent " Quel fou tu fais, quel genre d’idiot es-tu ? Tu peux voir que tu pars aussi vide que tu es entré. En fait, tu as marché vers le roi pour demander quelque chose du roi et pourtant tu es sorti avec les mains vides, alors pourquoi cette joie ? "

 Nous pouvons comprendre cela si alors qu’une personne prie le Créateur de lui donner quelque chose nous pouvons discerner de cela, 1) qu’il prie le Créateur de lui donner ce qu’il demande au Créateur. S’Il accepte sa demande pour que la prière soit exaucée, quand il reçoit ce qu’il demande, il veut remercier le Créateur. Et la mesure de salut qu’il a reçu du Créateur est la mesure de sa joie, son entrain, sa louage et sa gratitude. En d’autres mots, tout est mesuré par la quantité de grandeur du salut qu’il a reçu du Créateur.

 2) La mesure de la grandeur du donneur. En d’autres mots, puisqu’il croit en la grandeur du Créateur, c’est ce qui détermine pour lui ce qu’il reçoit du Créateur. En fait, même si dans les yeux du receveur c’est une petite chose, il a reçu quand même quelque chose du Créateur. Ainsi, il peut déjà être heureux, et louer et remercier le Créateur puisqu’il s’agit du donneur qui est important pour lui comme dans l’allégorie mentionnée ci-dessus.

 3) La grandeur du donneur sans le don. Lui, aussi, a une grande importante. En d’autres mots, le roi est tellement important à ses yeux qu’il ne veut rien du roi, mais il considérera comme une grande chance s’il pouvait échanger même quelques mots avec le roi. Et la raison pour laquelle il vient avec une requête est seulement superficielle, car on ne peut venir devant le roi qu’avec une requête. Pourtant il n’est pas venu pour que le roi accède à sa demande. La raison pour laquelle il a dit qu’il demandait quelque chose était purement pour les extérieurs qui ne comprennent pas que parler au roi est le plus précieux des dons, mais les extérieurs ne le comprennent pas.

 Et quand nous parlons d’un corps unique, nous devrions dire que les " extérieurs " sont les pensées qui viennent à l’homme du monde extérieur, c’est-à-dire ceux qui n’ont aucun concept de l’intériorité et qui n’ont aucun outil pour comprendre que l’intériorité du roi est ce qui compte. Mais plutôt, il évalue le roi seulement par ce qui se déploie de lui pour eux, ce qui est appelé " l’extériorité du roi ". Mais ils n’ont aucune idée de l’intériorité du roi, c’est-à-dire le roi lui-même et pas ce qui se déploie du roi et à l’extérieur.

 De ce fait, ces pensées se moquent de l’homme quand il dit " Puisque j’ai juste parler au roi, cela m’importe peu si le roi exauce mon souhait. Mais plutôt, son seul souhait est l’intériorité du roi, pas ce qui se déploie de lui.

 Par conséquent, si un homme prie le Créateur et ne voit pas que le Créateur lui a donné quelque chose – puisque ce qui compte pour lui est l’intériorité du roi – il peut être heureux et se réjouir d’avoir été récompensé par le fait d’avoir parler au roi. Pourtant, les pensées extérieures en lui souhaitent révoquer cette joie en lui parce qu’elles ne considèrent que les Kélim de réception – ce qu’il a reçu dans ses Kélim de réception, alors qu’il leur dit " Je suis enchanté et heureux, et je loue et remercie le roi simplement parce qu’il m’a donné la chance de lui parler. C’est suffisant pour moi. "

 De plus, il dit à ces extérieurs, " Sachez que je ne veux rien du roi sauf le louer et le remercier. Par cela, j’adhère au roi parce que je veux lui donner sans réserve en le louant. Et je n’ai rien d’autre à lui donner. Il suit que maintenant je suis considéré comme un serviteur du Créateur, ‘et pas un serviteur pour moi-même’. Pour cette raison, je ne peux pas vous entendre me dire, ‘Qu’as-tu gagné ?’ "

 " Par exemple, toute l’année tu t’es engagé dans la Torah et la prière, gardant les Mitzvot [commandements], mais tu restes toujours au même degré qu’il y a un ou deux ans. Ainsi, pourquoi cette joie que tu loues le Créateur et dises ‘C’est mon gain, j’ai parlé au Créateur beaucoup de fois, et qu’ai-je besoin d’autre ?’ En d’autres mots, si le roi m’avait donné quelque chose, j’aurai pu le recevoir avec l’intention de recevoir. Mais maintenant, que je n’ai rien dans ma main, je suis heureux et je remercie le Créateur parce que mon intention dans le travail était seulement de donner sans réserve. "

 Cependant, puisque dans cet état un homme dit la vérité, il rencontre de fortes résistances des extérieures, qui ne peuvent pas tolérer celui qui marche sur le chemin de la vérité, si son seul objectif est de donner sans réserve. Dans cet état, il a une grande guerre et elles souhaitent fracasser sa joie. Elles lui font penser que l’opposé est vrai, que ce qu’elles lui disent est le chemin de la vérité, et qu’il se leurre pensant qu’il a raison.

 Dans ce monde, un mensonge réussit habituellement. Pour cette raison, il a besoin d’un grand renforcement et de leur dire " Je marche sur le chemin de la vérité, et maintenant je ne veux aucune critique. S’il y a de la vérité dans vos paroles, je vous demande de venir à moi avec vos complaintes pour me montrer la vérité au moment où je décide que c’est le moment de la critique. Seulement à ce moment, je voudrai écouter vos points de vue. "

 Par conséquent il suit que l’homme n’a pas besoin d’avoir de la joie dans le travail, seulement la foi. En d’autres mots, quand il croit dans la grandeur du Créateur, il n’a pas besoin que le roi lui donne quoi que ce soit. C’est similaire à la Séphira Bina. Il est connu qu’à sa fin, Hokhma ne souhaite pas recevoir la lumière de Hokhma, mais Hokhma souhaite donner sans réserve à l’Emanateur comme l’Emanateur donne sans réserve à Hokhma. Et elle veut l’équivalence de forme.

 Dans cet état, l’abondance, appelée " la lumière de Hassadim ", après le Kli, vient par elle-même. Cela veut dire que le receveur souhaite s’engager dans Hessed [grâce/miséricorde], de ce fait l’abondance est appelée " la lumière de Hassadim " [pluriel de Hessed]. C’est similaire ici. Quand un homme ne veut rien du roi sauf lui donner sans réserve, fait attention à ce qu’il pense, une inspiration venant d’en haut vient sur lui par elle-même quand il s’engage en chantant et louant le roi, selon la mesure qu’il s’est préparé.

 Maintenant nous pouvons comprendre la question de Moïse et d’Israël chantant et louant le roi pour la reine, et pas la reine elle-même. Il est connu que tout ce que nous disons à propos des mondes supérieurs est uniquement en rapport avec les âmes, qui sont appelées " L’âme collective d’Israël " ou " l’assemblée d’Israël ". C’est expliqué dans le Talmud Esser Séphirot (partie 16), que l’âme d’Adam ha Rishon sortit de l’intérieur des monde Béria, Yetzira et Assiya desquels il a reçu Nefesh, Rouakh, Neshama. Et ils sont tous sortis de Malkhout de Atzilout, appelé " Shékhina ". Et Zeir Anpin, qui donne à Malkhout, est appelé " Roi ".

 Et puisque Malkhout est le receveur pour les âmes, il suit que cependant Malkhout ne peut recevoir l’abondance pour le peuple d’Israël parce qu’ils ne sont toujours pas dignes – avoir des Kélim de don sans réserve. Sinon, tout irait à la Sitra Akhra, qui est appelée " mort ", puisqu’il y a la réception avec l’intention de recevoir en eux, qui est appelée " séparation et éloignement du Créateur ", qui est appelé " la Vie des vies ". C’est pourquoi ils sont appelés " morts ".

 Dans le Zohar, il est considéré qu’un homme doit être soucieux de " l’affliction de la Shékhina ", c’est-à-dire le chagrin de ne pas être capable de recevoir l’abondance pour ses enfants, qui sont les gens d’Israël. Elle est appelée " l’assemblée d’Israël " parce qu’elle assemble en elle l’abondance qu’elle devrait donner à Israël. En conséquence, quand le peuple d’Israël s’engage dans l’équivalence de forme, il y a un espace pour Malkhout pour recevoir l’abondance supérieure du roi, qui est appelé " le donneur ", ZA, afin de donner au peuple d’Israël.

 

Ceci est appelé " Malkhout qui est appelée ‘la reine’, louant le roi pour l’abondance qu’elle a reçue de Lui ". De même, quand elle ne peut pas recevoir l’abondance pour Israël du Roi, c’est appelé " l’affliction de la Shékhina ". Et lorsqu’elle peut recevoir l’abondance, elle est appelée " La mère des fils est heureuse ", et elle loue le Roi.

 Pourtant, tout le chagrin et la joie se rapporte seulement à tout Israël. C’est la raison pour laquelle le Zohar dit Moïse et Israël disent le chant, c’est-à-dire louent le roi pour la reine. Cela veut dire que la raison pour laquelle Moïse et Israël louent le roi pour la reine, ce qui veut dire qu’ils se sont établis eux-mêmes pour louer le Créateur, puisque ce que le roi avait à donner à Moïse et à Israël n’étaient pas pour eux-mêmes, mais pour Malkhout. En d’autres mots, ils ne peuvent pas tolérer l’affliction de la Shékhina et c’est pourquoi ils s’engagent dans l’équivalence de forme, afin que Malkhout puisse donner sans réserve. C’est pourquoi il est dit " Heureux sont Moïse et Israël, car ils savent comment louer adéquatement le Roi pour la reine ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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